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AFFAIRE LUSINDE À LA SNEL: GOUVERNEMENT ET PARLEMENT TOURNENT AUTOUR DU POT

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Le DG de la SNEL, Fabrice LUSINDE est de nouveau interpellé au Parlement après avoir échappé à l’épée de Damoclès en 2023. Ce mandataire dont la gestion était jugée calamiteuse par l’Assemblée nationale avait  survécu à son licenciement  suite à l’intervention de la Banque Mondiale. Celle-ci avait menacé de mettre fin à au financement de la Snel si Fabrice Lusinde était limogé bien que sa gestion soit malade. L’arbre qui cache la forêt. 

À en croire des indiscrétions, des millions s’évaporent chaque mois dans les missions et les salaires sous la barbiche de Lusinde au moment où le pays est obligé  de supplier les prêts de 10 millions de dollars de la  Banque mondiale pour relever son secteur d’électricité.

Cependant, au lieu d’activer seulement la décision de limogeage du DG Lusinde en veilleuse, l’Assemblée nationale veut encore l’entendre expliquer de nouvelles hérésies.

La Banque mondiale a trouvé sans doute sa part du beurre dans la mesure où  plusieurs millions de dollars  déjà  accordés sont détournés à la satisfaction de cette institution de Bretton Woods. La Banque mondiale se fait ainsi l’avocat qui défend un DG sans résultats et qui n’arrive pas à expliquer pourquoi le niveau de l’électrification de la RDC n’est pas atteint comme souhaité.

De l’avis de certains experts, les aides au Congo enrichissent les organisations au détriment du peuple congolais qui doit supporter la dette.
Alors pourquoi interpeller encore un mandataire qui a déjà été sanctionné mais que le pouvoir exécutif et la Banque mondiale ont sauvé ?

Certaines langues  se sont reliées après l’échec de la première fronde contre Lusinde. Plus de soixante millions de dollars de la BM auraient circulé au Palais du peuple pour convaincre le Bureau Mboso à abdiquer l’initiative.

Des révélations encore plus fracassantes ont fait état à la même époque de l’ombre de Paul Kagame sur la gestion de la Snel.

L’Accord de Lemera tient-il la SNEL en otage ? 

À cet effet, MARS, un mouvement citoyen militant à Kinshasa, avait révélé ce qui passe pour le moins d’un secret d’État : sous Kabila, la SNEL ainsi que d’autres entreprises comme la REGIDESO et le FONER feraient partie du quota réservé à l’homme fort de Kigali dans le cadre des négociations des accords de Lemera.

Notre source rappelle que lors des tractations de Lemera, les multinationales qui avaient parrainé LD KABILA et financé la guerre de l’AFDL contre JD MOBUTU, avaient, sous l’égide de la Banque mondiale, confié la sous-traitance  de la gouvernance du Congo au Président Paul Kagame après le volte-face de Mzee Kabila.

Dans le partage du gâteau, un certain nombre d’entreprises étaient réservées à Kagame pour bien assumer son rôle. C’est pour cette raison que la Banque Mondiale aurait engagé un rwandais à sa direction en charge des financements en Afrique centrale qui est aussi le parrain du DG LUSINDE.

C’est ce Directeur de la BM qui détournait sous Joseph Kabila certains financements à destination de la RDC vers son pays d’origine. Et c’est encore cet lui qui utiliserait  le financement en faveur du projet Grand Inga comme fonds de commerce pour imposer Fabrice LUSINDE à la tête de la SNEL afin de gérer les intérêts obscurs.

Il faut signaler par ailleurs que pour rassurer la Banque Mondiale qui évoque des craintes de politisation de la SNEL, le Gouvernement congolais a eu  à organiser un concours de recrutement à Kinshasa pour trouver un technocrate à même de relever la SNEL de sa descente aux enfers. Mais les résultats du concours ont été étouffés sans doute parce que les candidats souhaités avaient été disqualifiés à l’hôtel Béatrice.

Jusqu’à ce jour, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi préfère sa loyauté à la Banque mondiale alors que l’entreprise qui peut financer à elle seule le développement de la RDC se meurt. Avec la nouvelle menace du Parlement, va-t-il enfin lâcher LUSINDE ? Attendons voir.

L’indépendance d’un pays doit aussi se voir par la capacité de ses dirigeants à dire non à certains diktats internationaux. Sinon ils nous marcheront sur le nez comme fait déjà le Rwanda par procuration.

Le Mandat

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