En dépit des avertissements de la CENI, le monnayage d’enrôlement des électeurs par certains agents électoraux persistent dans certains centres d’identification au Nord-Kivu.
C’est le constat fait par Richard Kirimba, premier vice-président de la société civile forces vives coordination territoiriale de Beni. Il pointe du doigt des agents électoraux et certains éléments de la police, commis à la garde de certains centres d’électeurs et qui sont en train de faciliter cette sale opération.
“ Certains témoignages signalent qu’il y a des fois, que des policiers, commis à la garde, demandent un accord d’argent ”, accuse-t-il. “ Ça, c’est une pratique à abandonner car l’enrôlement est une opération gratuite que nous rappelons à la population et, au même moment, nous appelons ce genre de personnes à la retenue car quiconque, qui se laissera attraper, va subir la rigueur de la loi », décrie-t-il.
Cependant, il appelle certains agents électoraux à la souplesse, vu que certains d’entre les personnes, qui veulent s’enrôler, sont en train d’accuser la Commission électorale nationale indépendante d’être trop lente dans l’opération. Il insiste sur cette lenteur de la CENI, au moment où la technologie a évolué et qu’elle a déjà franchie cette étape.
Au nom de la population de cette partie, ce défenseur des droits humains demande aux différentes personnalités et l’ensemble des superviseurs de la CENI/RDC, en territoire de Beni, de bien vouloir adapter les différentes machines ordinateurs et les différents agents, surtout ceux-là qui semblent afficher certaines failles dans leur manière de travailler, à l’exemple des agents commis à l’opération de saisie, de les remplacer par d’autres, en les permutant dans d’autres postes.
Rédaction