L’artiste musicien Fally Ipupa est victime d’une campagne de diabolisation après son concert qui a causé des drames. Toute fois, il a le soutien de la ministre de la Culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha.
Neuf spectateurs et deux policiers ont perdu la vie à cause des bousculades lors du méga-concert de 29 octobr au stade des Martyrs de Kinshasa. Telle est l’affirmation des services de sécurité. La ministre de la culture a déploré ces cas de décès et a compati avec les familles éprouvées.
En attendant le rapport final des enquêtes diligentées par les autorités compétentes, Catherine Kathungu Furaha demande aux uns et aux autres de ne pas céder à la manipulation ou à la récupération qui tenterait de nuire à la personne de l’artiste et de le mêler dans une manoeuvre de destruction.
« Le ministère de la Culture, arts et patrimoines soutient l’artiste Fally Ipupa affecté par les incidents malheureux intervenus indépendamment de sa volonté, suscitant l’incompréhension au sein de l’opinion et l’encourage à garder sa quiétude tout en le rassurant de son accompagnement », peut-on lire dans un communiqué.
La patronne de la culture congolaisea, par la même occasion, plaidé pour la mise en place des mesures de sécurité plus encadrées et bien renforcées devant assurer la sécurité des artistes, des fans, des infrastructures et des tous les matériels de productions artistiques partout où les artistes congolais devront prester prochainement, que ce soit au pays tout comme à l’étranger.
Selon le rapport de la police de Kinshasa, des bousculades ont été enregistrées « à la sortie et vers la fin du concert », avec pour conséquence des morts par étouffement.
De leur côté, les organisateurs, quant ont contesté le bilan dressé par la police. Un producteur affirme que les forces de l’ordre ont mobilisé moins d’agents qu’initialement prévu. Il explique que des policiers ont fait entrer, contre paiement, des spectateurs sans billets. Les organisateurs affirment avoir récolté plus de 10 000 billets contrefaits. Ils ont porté plainte contre X.
Nicolas Kayembe