Published
1 mois agoon
By
La RedactionLes États-Unis ne sont pas la CHINE qui est moins regardante. Un accord global avec ce pays doit l’être dans un environnement de confiance réciproque et de sérénité. Ce qui implique une certaine attitude à adopter et à intérioriser dans la gestion notamment la lutte contre corruption, la bonne gouvernance, la sécurité juridique et judiciaire sans oublier la lutte contre le blanchiment d’argent. Pour ce faire, il faudrait entourer le dossier de dernière chance de Tshisekedi dans la lutte contre la guerre à l’Est des assurances capables de propulser l’économie de la RDC.
La vision politique de TRUMP
Le Président Donald Trump a donné le ton de sa politique. Pas de genre, de corruption et de détournements. S’il a liquidé l’USAID qui est une grande organisation d’aide au monde et vidé la CIA de corrompus, nous ne le voyons pas ménager les corrompus Congolais. Cela doit être clairement dit et compris. Or, les américains tiennent aux profils de leurs interlocuteurs sur lesquels les services d’intelligence prennent le soin de se renseigner avant toutes négociations pour mieux les cerner. Ceux qui seront face aux politiques et hommes d’affaires américains doivent dégager une certaine intégrité, dignité et surtout une connaissance approfondie des affaires et des secteurs objets du partenariat. Les parachutés incompétents, les détourneurs de carrière, les maîtres de Commissions et rétrocommissions n’ont pas de place dans ce genre d’assises. Non plus, ceux qui ont signé avec la Chine pour les grands travaux et où rien ne se voit; moins encore ceux qui ont décaissé le fonds public pour le projet de « sans trous » mais qui finit par « plus de cent trous ».
Ce qui tient à cœur les américains
Les américains tiennent à leur dignité et honneur. Ils ne peuvent pas signer des accords qui ne profitent pas au peuple congolais comme aux américains. Cela doit être bien compris par le Président de la République et son entourage. Il sied de savoir que les américains n’aiment pas ces quelques types d’investissements : les investissements non éthique, les investissents à faibles rendements, les investissements complexes, les investissements à haut risque et les investissements dans les économies instables.
L’instabilité économique est consécutive au manque de paix et à la qualité de politiciens qui profitent du désordre pour négocier des avantages politiques et financiers. Beaucoup se sont d’ailleurs enrichis avec la guerre à l’Est dans les détournents et le vol. Ce que les américains n’aiment pas.
Qui fera partie de la délégation ?
Les mêmes qui ont excellé dans les détournements et vols ou des nouveaux mandataires qui inspirent le sens de responsabilité et d’honnêteté connaissant les affaires ?
Malheureusement, l’entourage du Chef de l’Etat semble se limiter aux maffieux et aux incompétents. Cette tendance risque de mettre le Chef de l’état dans les mauvais draps. Car tous les voleurs rôdent tout autour. Au niveau de l’Assemblée nationale, il y a plus de maffieux que des hommes intègres qui ne dénoncent rien.
Il y a aussi la justice qui pose problème. Les coupables qui ne sont pas poursuivis ou qui sont protégés. Cela serait une mauvaise image pour le Chef de l’état.
Ce dernier devra valoriser les sociétés Congolaises avec l’ANEP, la COPEMECO et autres organisations patronales congolaises au lieu de partir avec la FEC remplie d’entreprises étrangères dont l’argent rentre dans leurs pays d’origine.
Il faut un leadership fort et qui maîtrise les affaires et le secteur d’activité et non de mandataires avec béquilles qui lisent ce qu’on leur a écrit et dicté par les collaborateurs et ne peuvent rien d’eux-mêmes.
La corruption, un cancer caractériel et personnaliséU
Un adage dit : celui qui sème une pensée récolte une action. Celui qui sème une action, récolte une habitude; qui sème l’habitude récolte un caractère et qui sème le caractère récolte une personnalité.
La question est : n’avons-nous pas plus de personnalités ayant gravi tous ces échelons au point que le détournement n’est plus une question de lutte contre les actions mais des caractères qui s’erigent en personnalités.
Car certaines personnes ne peuvent pas se séparer de détournements du fait qu’ils ont bâti leur fortune sur le vol des biens publics. Les américains risquent d’être en face de détourneurs et de gens de mauvaise moralité. On ne peut pas faire la lutte contre les actions en RDC pour éradiquer les fléaux des antivaleurs. Ce cap est dépassé. On a affaire à des personnalités dont le vol et le détournement deviennent le mode de vie.
C’est donc maintenant une lutte contre les personnalités. C’est-à-dire, de gens qui se sont organisés en forces politiques et publiques pour se couvrir des crimes qu’ils commettent. Les décisions se prennent non pas pour avancer la société ou le pays mais pour tirer un bénéfice personnel au détriment de la communauté ou couvrir un crime.
Le combat contre la corruption a quitté les actions venant de la pensée pour celui de mauvaises personnalités qui sont des mandataires publics maffieux, parmi lesquels il y a aussi des excellences, honorables et d’autres sont en habit d’hommes de Dieu. Si ces personnes accompagnent le Chef de l’état ou si les criminels ne sont pas relevés de leurs fonctions actuelles, ce deal avec les américains va se solder à l’échec politique définitive de Tshisekedi et de L’UDPS.
Rencontre de la dernière chance
Minimiser ces vérités serait un calvaire pour le Président Félix Tshisekedi qui a tout misé dans cette rencontre.
Il doit déjà donner les bons signaux à Donald Trump en esquissant autour de lui et dans les entreprises publiques de nouveaux mandataires épris de justice et connus dans leur conduite orthodoxe et catholique dans la gestion du bien public, détenant un bon témoignage pour que les accords commerciaux qui vont aboutir aux échanges internationaux entre la RDC et les États-Unis soient pilotés par des hommes honnêtes, sérieux et qui ne sont pas soupçonnés dans les détournements de deniers publics. Car les américains ne signent rien sans enquêtes. Et si enquêtes il y a, beaucoup de mandataires actuels vont faire couler ce pari du Chef de l’Etat à cause de gros crimes commis et documentés dans certains milieux politiques de l’opposition et étrangers.
Faire attention à cela car les opposants qui sont contre lui, risquent d’utiliser ces infos contre lui pour son échec. Tous savent bien que les américains sont champions dans cet exercice d’enquêtes et frileux de mauvaises nouvelles. L’exemple du dossier de Brigitte Macron est éloquent pour apprécier le niveau d’enquêtes américaines avec Candace Owens. Le Président de la République ne doit pas ignorer cette vérité pour ne pas rater cette dernière occasion lui offerte. Il doit éviter l’amitié qui le dénigre et aussi le tribalisme qui risque de le couler en donnant un flanc à ses opposants qui côtoient contre lui, le milieu américain avec le lobbeing tutsi en tête.
A bon entendeur salut !
LMDT