Alors qu’ils accusent la Force régionale de l’EAC d’établir “une zone tampon entre l’armée congolaise et les rebelles du M23”, la manifestation des mouvements citoyens a été frappée d’interdiction par le maire de la ville de Goma.
Dans un communiqué daté de mardi parvenu à lemandat.cd, François Kabeya, l’autorité urbaine, n’a pas pris acte de la marche projetée par ces mouvements à partir de ce mercredi 18 janvier. Il a rappelé qu’en cette période de l’état de siège, toutes les manifestations publiques sont interdites.
“ Ainsi donc, cette activité n’est pas autorisée pour ne pas jouer le jeu de l’ennemi », a-t-il décidé menaçant que “les contrevenants se heurteront à la force de la loi ”.
Au regard de cette situation, les activistes ont conclu que la Force régionale de l’EAC “est une autre Monusco, nous ne voulons pas d’elle, qu’elle plie ses bagages”.
Cependant, François Kabeya a fait savoir qu’il “impérieux de faire confiance aux actions de nos forces armées engagées aux fronts en fournissant les informations à temps réel” demandant au collectif des mouvements citoyens de déléguer des représentants pour le dépôt de leur mémorandum.
Ce même mercredi est également la date prévue pour le déploiement des troupes du Sud-Soudan qui viendront en renfort à celles du Kenyan.
Nicolas Kayembe