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POLITIQUE

Genève : le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU opte pour une enquête internationale sur les crimes à l’Est de la RDC

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Une enquête internationale sera bientôt lancée sur les crimes commis à l’Est de la RD Congo. Ainsi en a décidé le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies (CDHNU) qui a a adopté, ce vendredi 7 février 2025, une résolution historique en réponse aux violences perpétrées à l’Est du Congo Kinshasa.

Cette décision, prise à l’unanimité par les 47 États membres du Conseil, ouvre la voie à une enquête internationale sur les exactions attribuées à l’armée rwandaise et au groupe armé M 23.

La résolution, portée par le Gouvernement de la RD Congo, constitue une avancée diplomatique majeure pour Kinshasa, qui dénonce depuis plus de trois décennies le soutien militaire et logistique du Rwanda aux rebelles du M23. L’enquête devra documenter les violations des droits de l’homme commises depuis janvier 2022, incluant les exécutions sommaires, les violences sexuelles et les déplacements forcés de populations civiles.

L’adoption de cette résolution marque un tournant dans la gestion de la crise sécuritaire en RDC. C’est pour la première fois qu’un texte onusien reconnaît explicitement la responsabilité du Rwanda dans les atrocités commises sur le territoire congolais. En plus de mandater une mission d’enquête indépendante, la résolution exige un retrait immédiat des troupes rwandaises de la RDC et appelle à l’application de sanctions contre les responsables identifiés.

Il s’agit là d’une décision qui pointe du doigt, Kigali sur la scène internationale, alors que plusieurs organisations de défense des droits humains et certains gouvernements occidentaux avaient déjà exprimé leur préoccupation face à l’implication rwandaise dans la partie Est de la RDC.

Plusieurs observateurs estiment qu’en adoptant cette résolution, la communauté internationale envoie un signal clair contre l’impunité et en faveur de la justice. Pour les autorités de Kinshasa, cette enquête internationale devra permettre non seulement d’établir la vérité sur les crimes commis, mais aussi d’ouvrir la voie à des poursuites judiciaires contre tous les auteurs.
Pour le compte du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya et Thérèse Kayikwamba Wagner, respectivement ministres de la Communication, porte-parole du gouvernement et des Affaires étrangères.

J.B

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