La ville contrôlée à 80% par le M23 sauf la RTNC, chaîne nationale reprise par l’armée congolaise et l’aéroport encore contrôlé par la Monusco. Malgré les redditions de certains officiers de l’armée congolaise, sous prétexte d’éviter le bain de sang, les FARDC et Wazalendu tentent une résistance farouche »sans un commandement coordonné ni un renfort suffisant », se plaint un élément des FARDC visiblement déçu mais déterminé. Paradoxe ! La population désemparée, sans eau ni électricité, est divisée entre acclamer les nouveaux maitres de la Ville et soutenir les forces loyalistes qui poursuivent le ratissage.
Pas d’activités aéroportuaires ni lacustres, l’aéroport international de Goma sous contrôle des casques bleus de la Monusco et des éléments de la Samirdc , la force régionale de la SADC.
La situation dans la ville voisine de Gisenyi s’est stabilisée, selon un congolais fugitif qui affirme que nombre de FARDC s’y sont rendues par dizaines.

Des tracasseries déjà marche
Comment éviter les règlements des comptes et l’insécurité dans une ville où plusieurs intérêts étrangers s’affrontent et où des milliers de prisonniers sont libres désormais suite à l’évasion orchestrée à la prison centrale de Munzenze ? Et pour combien de temps le chef-lieu du Nord Kivu sera occupé par les rebelles pro rwandais ? Autant de questions sans réponse.
Mais des scènes relayées dans les réseaux sociaux démontrent les dérapages de nouveaux conquistadors à l’endroit des civils et l’extorsion des biens des paisibles citoyens. Un jeune homme ayant résisté de livrer son sac a reçu une balle dans le pied et abandonné par ses bourreaux devant une boutique fermée sous le regard impuissant des Gomatraciens.

Des FARDC résistant à l’aéroport de Goma dans la journée
A Kinshasa, le compte à rebours ne fait que commencer; des têtes vont tomber dans les heures qui suivent, le temps pour le pré-carré du président de dénicher les traîtres politiques et militaires, à en croire un source de l’armée relayée par un membre du parti présidentiel.
L’option semble la seule revendiquée par la majorité de congolais frustrée de la longue humiliation de l’homme fort de Kigali.
Il appartient au gouvernement Suminwa de renforcer les FARDC et Wazalendu qui tiennent à sauver l’honneur du pays.
LE MANDAT