Face à l’insécurité grandissante ces derniers temps en ville de Beni au Nord-Kivu, la police nationale congolaise accuse les politiciens et les nouvelles autorités politico-administratives récemment nommées d’en être à la base.
Dans une communication faite ce mardi 6 juin, le commissaire supérieur principal Kamuha Lemba Jean-Fabien Sébastien indique que les autorités politico-administratives et certains politiciens incitent la population à s’opposer à l’État de siège enfin d’accéder à leurs fonctions.
« Ce ne pas la police qui est à la base de l’insécurité, ça ne commence pas aujourd’hui mais se sont les mains noires des politiciens et les autorités nouvellement nommées par le chef de l’État (maires et bourgmestres) qui sont entrain d’inciter la population à la désobéissance pour dire non à l’État de siège enfin d’accéder à leurs fonctions » a-t-il expliqué à lemandat.cd.
Et d’ajouter « il n’y a jamais eu des élections à la police nous on fait notre travail de routine. Pour accéder aux quartiers en cas de problème où des barricades sont érigées la police ne doit pas négocier avec les civils pour jouer son rôle. Nous sommes dans une zone opérationnelle où des inciviques circulent avec des tenues de tout genre; pour dire que la police n’est pas auteur de cette insécurité ».
Pour rappel, la ville sous Etat de siège il y a maintenant deux ans enregistre des cas d’insécurité de tout genre dont le plus récent et celui enregistré dans la nuit du lundi à ce mardi 6 juin, un jeune homme d’une trentaine d’années a été assassiné au quartier Malepe en commune de Beu occasionnant un soulèvement des jeunes pour exiger l’arrestation de l’auteur et le traduire en justice enfin qu’il réponde de son acte.
Antoine Bienvenu