La journée mondiale de l’enfant africain est célébrée chaque année en souvenir du 16 juin 1976 où des milliers d’étudiants sud-africains ont manifesté à Soweto pour exiger une éducation de qualité. Des centaines d’enfants ont été tués et blessés par le régime de l’apartheid en place à l’époque.
L’occasion faisant le larron, l’Honorable Nathalie Bul’an’sung, Rapporteure Adjointe du Sénat et Présidente de la Fondation qui porte son nom rappelle à l’opinion que l’enfant est reconnu, universellement comme un être humain qui doit pouvoir se développer physiquement, moralement, socialement, intellectuellement, spirituellement, dans la liberté et la dignité.
Aujourd’hui, la situation des enfants africains et congolais en particulier est toujours préoccupante et les dirigeants sont appelés à mettre en place des mesures fortes pour que les enfants, filles et garçons aient accès à l’éducation, aux soins, à un niveau de vie décent, et soient pris en compte dans les décisions les concernant, a enchaîné l’élue du Kwango.
Elle sensibilise en l’occasion toutes les couches socio-politiques à s’impliquer à lutter pour le respect des droits des enfants notamment:
*le droit à l’égalité, sans distinction de race, de religion ou de nationalité ;
*le droit à une attention particulière pour son développement physique, mental et social;
* le droit à une alimentation, à un logement et à des soins médicaux appropriés ;
* le droit à une éducation gratuite, aux activités sportives et à des soins spéciaux aux enfants handicapés ;
* le droit à la compréhension et à l’amour des parents et de la société ;
le droit à une protection contre toute forme de cruauté, de négligence et d’exploitation…
La Rapporteure Adjointe du Sénat a sculpté les causes et fustigé l’enrôlement des enfants dans les groupes armés tout en exhortant toutes les couches à éradiquer la pauvreté, cause principale de l’insertion de l’enfant dans les groupes armés.
Pour elle, le non-respect des droits de l’enfant a des conséquences fâcheuses sur leur épanouissement du fait que l’enfant non pris en charge en famille et la société trouve refuge volontairement ou involontairement dans les groupes armés à son risque et péril.
L’Honorable Nathalie a clos l’interview par ces propos sympathiques et maternels: « Chérissons ces êtres fragiles-dons de Dieu, créons tous un sourire, un oasis de paix pour le développement intégral de l’enfant africain dont la place ne peut être qu’à l’école et en famille. »
Lemandat