Indépendante depuis 1960, voici 65 ans déjà que la RDC ne s’en sort pas. Après 32 ans de la dictature de Mobutu, la RDC est à 28 ans de pouvoir de ses opposants. Comparant les deux situations, il n’y a pas photos. Mais là n’est pas le débat. La question est comment la RDC peut sortir de sa léthargie pour espérer un développement tant rêvé?
Le compromis, un poison
Ce qui tue la RDC est le compromis. Par ce mot, il faut entendre ce qui nous unit en laissant ce qui nous divise.
Le monde entier vit un temps historique où le Président américain Donald Trump va à l’encontre de la volonté populaire pour éradiquer un comportement qui veut asservir tout le monde. Donald Trump déclare que chaque pays a droit à la paix et son peuple doit profiter de ses richesses. L’argent des américains doit servir aux américains.
Ainsi ferme-t-il contre toute attente les organisations budgétivores comme USAID et chasse tous ceux qui se sont compromis dans l’exercice de leurs fonctions.
Au Congo, on a peur des alliances politiques et de la peur des ressortissants du voleur qui vont défendre leurs fils et crier à l’exclusion. Pourtant la décision de Trump est sans précédent. C’est du leadership pur.
Il met en difficulté toute la communauté internationale qui veut que les décisions soient de compromis. Or au temps qui passe, le compromis est un mal certain, un défaut d’éducation et un risque de dépravation de mœurs sans lendemain avec le LGBTQ que les démocrates ont même fait adhérer dans les églises, symboles de valeurs morales qui se dépravent sous nos yeux.
De couples homosexuels qu’on veut éduquer à nos enfants et une éducation sexuelle à des enfants pour décriminaliser la pédophilie et les crimes semblables.
L’histoire du compromis
En l’an 70 après Jésus Christ, le christianisme a été la secte qui ravageait toutes les religions et croyances. De synodes ont été organisés pour un compromis. On a enlevé ce qui distinguait pour prendre ce qui unifiait. Au fait, on a enlevé tout ce que Jésus a enseigné à ses apôtres et on a installé ce que la majorité croyait. Ainsi le christianisme avait perdu tout son sens.
Aujourd’hui le compromis veut que la vision d’un homme soit abandonnée pour adhérer à une fausseté de la majorité.
Si Einstein avait déclaré que la terre tourne autour du soleil, il a été tué. Mais après des années, il était le premier et le seul à cette époque à avoir raison.
En RDC, les politiciens et mandataires publics congolais ont fait de la magouille et de détournements la raison de leur devenir. Voler son pays et vouloir garder le pouvoir en négociant avec l’occident est le seul moyen de politique africaine. Tout ceux qui essaient de s’en écarter sont à abattre.
L’occident, depuis 65 ans a imposé à l’Afrique et particulièrement à la RDC de dirigeants de compromis. Non pas ceux voulus et votés par le peuple mais ceux qui les avantagent ou ne dérangent pas leurs intérêts. Quand celui-ci arrive au pouvoir, il est obligé de composer avec le système en place par un compromis sinon, on lui fait la guerre. Actuellement, le seul qui détruit tout en refusant le compromis sont les Présidents Donald Trump et Vladimir Poutine.
La Vision chinoise face au compromis
Quand la Chine était confrontée à la crise vers les années 1960, la communauté internationale a envoyé les riz. La population est venue aux ports pour recevoir les sacs de riz. Elle accepte le compromis des occidentaux avec de riz importés car la faim sévissait dans le pays. Il est raconté que certaines familles ont même mangé leurs enfants pour survivre.
Mais le Président Mao Tse Tsun a refusé le compromis. Alors qu’à cette époque on critiquait le nombre élevé de la population comme élément de sous-développement, la Chine n’a pas accepté le compromis. Un président visionnaire a décidé de changer l’image de la Chine.
En 1960 la RDC dépassait la Chine mais affaiblie par de compromis, la Chine est sortie de la crise 10 ans plus tard et se retrouve aujourd’hui la première puissance mondiale avec la population la plus élevée du monde. Comme quoi le compromis détruit tout sens de développement.
Actuellement, l’on oblige la RDC à un énième compromis après ceux des élections par des commissions électorales et des observateurs étrangers au détriment du ministère de l’intérieur comme chez eux, après les compromis de 1960, 1963 et 1964 et les coups d’état répétés, après les brassages, mixages et intégrations, le pays est infiltré partout à cause de compromis. Et l’on pense toujours que la vision de plus grand nombre serait la bonne. Alors que les grandes réalisations sont parfois œuvres individuelles mal comprises. Pourquoi la différence fait mal ? Pourquoi l’on souhaite que tout le monde pense de la même façon ?
La vérité est que ceux qui sont acteurs de compromis le font pour ne pas perdre le lien de pouvoir qu’ils détiennent sur les autres. Ainsi, la peur d’une épidémie ou d’une calamité créée de toute pièce fait asseoir leur pouvoir sur une population apeurée. Il est important de croire en soi et avoir un destin propre. L’Afrique avec ses valeurs propres ne sera pas l’Occident et ce dernier ne sera pas l’Afrique. Si cette dernière croit que le compromis avec l’occident sera son salut, elle se trompe. Chacun doit valoriser ses potentiels, ses valeurs et ses richesses tout en disposant une vision claire de son peuple et de son avenir. Penser compromettre l’avenir de toute une nation pour satisfaire une communauté internationale, c’est détruire l’avenir de plusieurs générations. Diriger n’est pas un compromis mais de capacités de leadership reconnus qui sont innées et acquises par l’expérience. Peu en disposent à l’instar de Mouammar Kadhafi.L
La farce de la Communauté internationale
La Communauté internationale a montré son penchant vers les crimes et la dictature en attaquant la Russie pour défendre l’Ukraine mais en signant un compromis avec le Rwanda pour voler et piller la RDC. C’est en refusant de comprendre que le compromis est suicidaire pour le Congo que cette dernière va encore perdre 30 ans. Ceux qui ont menacé les dictateurs, trouvent en de dictateur et asanguinaire Kagame, un homme de confiance. C’est cela le compromis. Il sacrifie ce qui distingue pour ce qui unit.
Alors ce qui unit la Communauté internationale est que la RDC ne peut pas profiter de ses richesses par peur de devenir une grande puissance. C’est le compromis que la RDC doit arriver à comprendre pour savoir qu’elle est seule dans ce combat et il a besoin d’un Gédéon et non d’un unificateur. Tant que les dirigeants africains orienteraient leurs intérêts pour le pouvoir et pour trouver de l’asile loin de leur propre pays, l’Afrique ne sortira pas du gouffre. Ceux qui protègent le génocidaire Kagame sont les mêmes qui obligent Félix Tshisekedi à négocier avec les criminels de son peuple. Ceux qui tuent à l’Est, sont ceux qui ont l’art de tuer et qui ont massacré les tutsi comme le démontre Judi Rever au Canada.
En se désolidarisant de la croyance mondiale, la RDC peut trouver sa propre voie au salut comme les pays de l’AES. C’est le seul moyen du salut. le compromis mondial montre ses faiblesses. Il est temps que l’Afrique en général et le Congo en particulier comprennent que le compromis est un danger pour leur avenir.
A bon entendeur salut!
LMDT
