À travers une question orale avec débat adressée à la ministre du Portefeuille, le sénateur Auguy Civuila s’inquiète sur la problématique de la relance de la société minière de l’Etat MIBA. C’est ce qui indique une correspondance du président du Sénat, Bahati Lukwebo.
L’autorité de tutelle des entreprises du portefeuille, Adèle Kayinda, rapporte ce correspondance, sera auditionnée ce mercredi 12 octobre concernant cette société congolaise de production de diamant industriel et de joaillerie, qui désespérément cherche sa relance à travers des nouveaux financements afin de renouveler son outil de travail.
« Conformément aux dispositions des articles 161 et 166 du règlement intérieur du Sénat, j’ai l’honneur de vous notifier, par la présente, question orale avec débat de l’honorable sénateur Auguy Civuila sur la problématique de la relance de la société minière de Bakwanga », peut-on lire dans cette correspondance.
Le projet de la relance de la Miba a été voté depuis plusieurs mois par les deux chambres du Parlement, mais jusque-là rien n’a été fait. Mi-septembre, le Premier ministre Sama Lukonde avait, lors de sa mission officielle dans la province du Kasaï Central, promis à la population de cette province de relancer dans un futur très proche les activités de la société MIBA.
La descente aux enfers de la minière de Bakwanga (MIBA) reste bien sûr la source des malheurs dont, la population Kasaïenne vit actuellement. Cette entreprise publique a toujours été considérée comme la mère nourricière de cette partie du pays. Et cela, pour la simple raison, qu’elle disposait d’une grande diversité de tâches dont, les Est Kasaiens furent bénéficiaires. Nous pouvons comme l’engagement des fils et filles à ses services, la fourniture de l’électricité et l’eau potable, l’entretien des principales de la voirie de la ville, ses cantines de vivres alimentaires étaient envahies par les populations locales, et cela pour son approvisionnement, le transport aérien, sans oublier le domaine de la santé comme de la scolarité, tout c’est la MIBA qui n’avait pas cessé de répondre aux besoins de cette population.
Nicolas Kayembe