La faculté des communications sociales de l’Université Catholique au Congo a organisé un atelier de formation, autour du thème : « Enjeux socio-professionnels en RDC », c’était dans son campus de Mont-Ngafula, le jeudi 22 juillet de l’année en cours.
Cet atelier hautement riche en couleur, qui tenait en haleine une avalanche importante, des apprenants en communication de cet alma mater et ainsi que d’ailleurs, avait d’abord pour but de répondre aux différentes questions en rapport avec le marché d’emploi dans ce secteur et aussi sur le devenir des étudiants à la fin du cursus académique.
D’entrée de jeu, l’activité avait démarré avec le discours et mots de circonstances du doyen de la faculté des communications, l’Abbé Paul Nzinga N’ditu, qui par la même occasion avait donné le go pour l’ouverture des assises.
Le premier intervenant de la journée, Mr. Nicolas LIANZA , qui faisait office de représentant du ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya a reconnu la lourde responsabilité de l’Etat dans le développement du domaine de la communication en RDC dans le secteur public tant privé.
Par ailleurs, le directeur adjoint du cabinet du ministre de la communication et des médias, Nicolas Lianza a dans sa thèse épinglée trois points parmi lesquels : -L’encadrement juridique dont, toute en évoquant la loi sur la liberté de la presse et sur la dépénalisation des délits de la presse. En outre, la migration vers la télévision numérique terrestre(TNT) et des apports matériels de cette dernière. Sur ce, Monsieur. Nicolas Lianza a indiqué la tenue des états généraux qui auront lieu très prochainement.
Quant à Al KITENGE expert en communication stratégique a fait le point sur la crise sanitaire de la Covid-19, qui frappe le monde de plein fouet et l’éruption du volcan Nyiragongo dans l’Est de la RDC , ce qui justifie son choix d’aborder la thématique de la communication de crise
« Il faut faire l’économie des verbes c’est-à-dire l’essentiel avec un langage simplifié tout en tenant compte du temps qui est un grand ennemi en situation de crise.», a-t-il déclaré .
Avant de chuter par ce mot qu’en temps de crise, il y a une communication avant et après la crise. En matière de crise, la communication est basée sur le fait et non la spéculation.
Ayant pris part aussi à cette manifestation, le rédacteur en chef de la radio Top Congo et co-présentateur de l’émission interactive le débat, Thierry Kambundi a affiché son mécontentement face au phénomène dit « coupage « . Un vice qui gangrène le métier de journalisme.
Le célèbre journaliste de la fréquence 88.4 Metz, Thierry Kambundi a par cette même occasion proposé des solutions palliatives pour y mettre fin.
« Les médias doivent vivre des subventions, des redevances et des publicités. En ce qui concerne la publicité, elle viendra grâce aux contenus proposés par les médias.» Explique-t-il.
Toutefois, il a suggéré aux médias de revoir leurs modèles économiques afin que les journalistes ne soient plus influencés par la pratique du coupage.
Conformément au thème développé, le professeur Ribio Nzeza appelé affectueusement 2.0, par les étudiants en a proposé cinq pistes de solutions : manager culturel, analyste des politiques culturels, chargé des projets, chargé de médiation culturelle et enfin, archiviste.
Pour rappel , ce moment de partage de connaissances sur la communication a coïncidé avec le vernissage du premier magazine de la faculté des communications sociales à savoir Alma Mater .
Sephora MAVUNGU